La ville e(s)t l'usine ou la réflexion ce Carrière-Didier-Gazeau sur "l'après"
Ce n’est pas une crise sanitaire, même mondiale, qui va arrêter le Pavillon de l’Arsenal de faire vivre et avancer l’architecture ! Le lieu est clos ? Qu'importe, créons un espace virtuel. Et continuons à nous exprimer.
Ainsi ont été publié dans un grand et bel ouvrage, les 198 contributions sur "l'après" reçues par le Pavillon de la part d’architectes, étudiants, ingénieurs, paysagistes, promoteurs, professionnels de l’immobilier, urbanistes, usagers, déposées sur plateforme virtuelle pendant la pandémie.
Ces lettres ouvertes forment une vaste réflexion sur les enjeux de la ville et les préoccupations de ceux qui les construisent, qui les habitent, qui les vivent. S’en dégage des conceptions à la fois stimulantes, étonnantes, dissonantes, car envisagées à travers le prisme d’une situation inédites. La pandémie sert ainsi de prétexte à voir s’échafauder des théories, à voir se bâtir des pensées dont l’ensemble est profondément intéressant et considérablement enrichissant.
L’agence Carrière-Didier-Gazeau a elle aussi participé à l’ouvrage et partagé ses réflexions. Intitulé « La ville e(s)t l’usine », le texte questionne l’idée de la ville comme lieu de production, comme décor industriel, comme écrin à l’usine. Penser la ville et les ressources dont elle a besoin comme un circuit court, réduire les intermédiaires, géographiques et conceptuels et se réapproprier notre environnement.
--
Pavillon de l'Arsenal
Et demain, on fait quoi ?
198 contributions pour penser la ville
Architecture à la maison / 18 avril - 30 juin 2020
228 pages
www.pavillon-arsenal.com
Juin 2020